Patrimoine

Construit au XVIème siècle, ce monument important de notre patrimoine, est encore debout et ses murs racontent son histoire, à qui sait s’intéresser et écouter.

Chère aux générations les plus âgées de Beauregard, cette énorme bâtisse au milieu des champs, n’a pas cessé d’intriguer les gens de passage et les nouveaux habitants.

Un peu avant 1990, l’association « les Amis de Mirabeau » est créée pour tenter de sauver l’édifice en état de délabrement attristant. Avec les propriétaires, elle veut essayer de le mettre en valeur et de le faire connaître.

On doit l’existence du Couvent à Monseigneur Guillaume Duprat (ou du Prat) qui se plaisait particulièrement dans son château de Beauregard, alors résidence d’été des évêques de Clermont. Fils d’Antoine Duprat, né à Issoire et chancelier du roi François 1er, l’évêque Guillaume Duprat est choisi pour aller siéger au Concile de Trente dans le nord de l’Italie.
Là, il fait la connaissance de deux personnes qui marqueront les dernières années de son épiscopat : le fondateur de l’Ordre des Jésuites et un Père Minime. Des hommes fort cultivés qu’il se plaît à recevoir dans son château de Beauregard. Il décide de fonder à Beauregard un couvent pour une communauté de religieux Minimes. C’est un ordre qui le séduit par la pureté de la règle et l’amour de la pauvreté.

Ce couvent est construit à l’écart du bourg, dans un lieu coupé du monde, mais sans en être trop éloigné pour que tous ceux qui le désirent, puissent s’y rendre.

A la Révolution, le couvent est confisqué et vendu. Les Minimes doivent quitter Beauregard.

Au fil du temps, le domaine passe de main en main. Il est vendu et revendu à des acquéreurs pour un usage d’habitation et d’exploitation agricole. Il subit beaucoup de dommages, freinés sans doute, par son classement en 1908 à l’inventaire des Monuments Historiques.
Hélas, en 1932, un terrible incendie, dû à la foudre, détruit toute une aile des bâtiments. Et dans les années 2000, par manque de crédits, on est contraint d’arrêter les travaux de restauration de la maison dite « logis XVIème ».
Il faut savoir que malgré les dégradations, c’est le seul couvent de Minimes en France, qui a gardé sa physionomie d’origine et son église. Il est entier.

Et maintenant …….

Jusqu’en décembre 2014, où elle a appris la mise en vente de la propriété, l’association a été très active. Elle a obtenu plusieurs prix pour récompenser ses initiatives :

• scouts, chantiers de jeunes et d’insertion, équipes de bénévoles, ont voulu participer, par leurs efforts, pour redonner à ce lieu un visage accueillant.
• des travaux divers et importants ont été réalisés pour entretenir et consolider les bâtiments et les abords.
• des visites guidées, des concerts, des expositions, des colloques, des randonnées et des fêtes (Halloween, Chauves-souris, plantes, repas Renaissance …) ont été organisés.

C’est surtout sur l’église (la chapelle) qui a pu être mise à l’abri des intempéries et en conformité avec la sécurité, que l’Association a fait porter toute son attention et ses soins.

Actuellement, les propriétaires permettent la « survie » de l’Association qui organise encore des manifestations.
Elle propose également la location du lieu pour des fêtes.

Elément majeur de notre patrimoine local, nous vous invitons à aller le découvrir ou redécouvrir !

D'architecture vernaculaire datant du XVIème siècle.

C'est une maison de commerçant datée de 1571 sur l'écu décorant le linteau de la porte. Le rez-de-chaussée en maçonnerie est intact et l'étage est en pan de bois à croix de Saint-André.
Elle est classée monument historique depuis 1985.

Il s'agit d'une propriété privée.